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L’ILOT DANS L’ILOT, UNE CITÉ UNIVERSITAIRE.

L’ILOT DANS L’ILOT, UNE CITÉ UNIVERSITAIRE

 

L'HYPOTHÈSE URBANISTIQUE,  Selon Camillo Sitte et le plan Nolli.

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La caserne de la couronne est située au carrefour de deux grandes avenues dynamiques, et bordée de deux rues calmes qui amènent vers les quartiers résidentiels d’Ixelles. Des ilots à courtine de type bruxellois longent la rue Fritz-Toussaint et Juliette Wytsman. Un mur de quatre mètre cerne la parcelle, la ferme sur elle-même. A l’intérieur, la caserne y impose sont orthogonalité, sont néo-classicisme spatial, tout y augure l’autorité martiale, aucune place n’est faite à l’imprévu.

Dès lors l’idée de ne conserver que les bâtiment exemplaires de la parcelle s’est imposé à nous, car l’espace était très peu lié à l’idée que nous nous faisions d’un campus étudiant.

Lorsqu’un travail de réflexion sur les analyses urbanistiques a été abordé, Funenpark a attiré notre attention sur l’aspect introspectif de l’ilot et le dimensionnement des logements. Mais cette typologie nous à rapidement semblé insuffisante dans le contexte de logements étudiant, en grande partie à cause du manque de hiérarchie entre les différents espaces extérieur et leur manque de spécificité.

 

Considérant le programme de la cité étudiante notre modèle vise à créer une urbanisation dynamique. Notre seconde référence sera donc le plan de Nolli pour la ville de Rome. Le plan Nolli exprime une façon de concevoir l’espace en terme de vide, aussi nous avons travaillé cet aspect de l’urbanisme en terme de rue, de place de dégagement dans la matière bâtie. Ces espaces sont générateurs, ils sont capable d’accueillir et de produire de l’inattendu, de l’organique. Ils sont en même temps source l’introspection et de convivialité.

 

La production à donc commencé par le creusement d’une porosité dans l’enceinte de la masse bâtie, puis dans un système de poches dont les bâtiments préexistant servent de générateur. Ils contribuent à la formation d’une trame autour desquels s’articule un système d’îlot. La masse bâtie à une faible hauteur, pour éviter la monumentalité et permet de densifier fortement le système. Les îlots séparés clairement par un système d’axes majeurs qui sert au déplacement des usagers des programmes publics et des badeaux. Les voiries secondaires desservent les espaces intérieurs qui ont vocation à créer une atmosphère d’introspection et une identification visuelle de l’ilot. Ces poches sont le liant des différentes unités d’habitation elles sont spatialement appropriable.

L’espace public, commun a l’ilot entier, accueille la communauté étudiante mais aussi les visiteurs et les usagers des différents services publics de la

Cité. Ceux-ci sont distribués autours des grandes places ou s’articule les espaces de la vie de quartier. Le manège sert d’espace d’échange, de pivot, au milieu de la parcelle.

 

Le bâtiment principal qui longe le boulevard général jacques sert de tampon avec le carrefour de la gare d’Etterbeek, il propose des équipements publics qui invite le promeneur dans le quartier. La cité concilie la quiétude et l’intimité avec un grand dynamisme visuel et factuel.

LE PROJET DE LOGEMENT, '' L'ILOT DANS L'ILOT ''. 

 Le projet de l’ilot dans l’ilot tend à répondre au travail présenté dans le travail urbanistique en reprenant ses concepts majeurs. Il a pour ambition de venir enrichir ce processus d’investigation de l’espace.

Pour le projet d’ilot modèle il a donc fallu se concentrer sur quelques idées fortes qui seront le fil conducteur de l’exercice.

Les deux premières idées fortes sont de l’ordre de la géographie, c’est à dire fondée sur l’appropriation d’un espace par l’individu, nous sommes partis de l’idée qu’un espace accidenté sera plus identifiable qu’une trame orthogonale et par la même capable d’être « approprié ».

 

Il s’agissait donc de qualifier sans pervertir la trame organique prédéfinie. C’est à dire conserver le plus possible la silhouette de la parcelle, pour éviter, par facilité de trop orthogonaliser les obliques qui jouent un rôle dynamique dans le projet. Puis d’éclater le bloc en sous unités pour retrouver un jeu d’échelle qui fait sens dans le contexte historique et architectural d’Ixelles, la maison mitoyenne bruxelloise. Mais le projet toutefois ce distingue de sa référence en cela que le modèle recherche une conception plus adaptée à la vie étudiante.

 

Effectivement les maisons sont des blocs de trois étages à une échelle humaine. Elles constituent un ensemble très hétérogène de nombreuses typologies de logements dans six différentes formes de maisons. Cette hétérogénéité répond aux principes d’organicisme et d’appropriation de l’espace évoqué.

Ces maisons sont toutes différentes, les circulations varient des unes aux autres en créant de ce fait des qualités d’espaces différentes et des modes de vies communautaires différents. L’organisation de l’espace des blocs est en lien avec leur plasticité.

 

Enfin, à l’échelle de l’ilot le bâtiment constitue un espace communautaire sur deux niveaux.

Le jardin, public, permet au passant de se balader au milieu de l’ilot et joue un rôle de tampon avec la vie communautaire de l’ilot. Il préserve de la vue les terrasses et le Rez des collocations.

Le toit/terrasse qui permet de mettre en lien toutes les unités d’habitation et crée une cohérence spatiale du projet, il aspire à définir un espace qui vaut plus que la somme des parties.

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