ALGATOCIN_RONDA
Passage à Algatocin dans une école de construction dans une courte période de moins d'une semaine. Le choix de son créateur est de travailler sur différents projets en utilisant les ressources les plus proches, celles de la montagne. Le travail s'opère depuis le choix de l'arbre dans la forêt jusqu'à l'édification du bâtiment. Ainsi le complexe a disposé de divers bâtiment issus d'experiences diverses, depuis la réhabilitation extension d'un corps de ferme jusqu'à la yourte. Le choix des matériaux et sa mise en oeuvre est ainsi le produit de savoir faire majoritairements vernaculaires issus de différentes traditions constructives.
Pendant le projet, j'étudie le Travail du bois, de sa coupe, de sa mise en oeuvre et nous opérons des travaux de terrassement dans la montagne.
Algatocin, le petit village qui nous surplombe est un nid blanc. Un chemin de chèvre nous y conduit entre les sources et les a-pics de la montagne au milieu desquels l'ensemble très hétérogène des constructions de l'école sont dispersée. En fond de vallon, un cascade d'eau douce irrigue de petites terrasses agricoles qui percolent entre les flancs de la montagne.
La montagne est chauve, elle surplombe tout le paysage, elle empêche la lumière et la vue et s'impose dans tout les trajets quotidiens comme un effort pour vivre, pour vivre à l'oblique.
En rentrant à Bruxelles, retour sur la ville de Ronda puis Malaga.
Ronda est une ville Mirador. La cité est assise sur deux plateaux de cent-septante mètres de haut et traversée par une gorge profonde, celle du rio Guadelevín. Pour rejoindre les deux villes un pont datant du XVIIIe Siècle s'élance au dessus du ravin ou s'écoulent la végétation d'hiver. Au dessous du Puente Nuevo dont les pieds se perdent dans la terre, coule une cascade qui se perd dans l'horizon des vallées. Au loin, les dernières montagnes d'Andalousie avant Gibraltar.
